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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 23:19

 

 

 

Comme je l’avais promis précédemment, promesse encore non tenue, je tenais à élucider l’origine d’une série de poèmes que j’ai découvert dans les carnets de Farouk, probablement des apocryphes. J’avance sur ce sujet à pas feutrés, mais j’avance. En attendant je vous livre ces quelques strophes : 

 

 

À elle. 

 

J’ai coulé de l’encre sous les ponts, je regardais le ruisseau

Emporter mes pensées dans son cours, comme un arbrisseau 

Vers une mer lointaine.

 

J’ai dormi des siècles car la nuit était longue, une nuit sans fin. 

Je me rêvais à tes cotés, chaque soir je respirais ton parfum.

Je n’ai pas eu de veine ! 

 

Notre amour s’est fracassé sur le dur récif de mon arrogance,

Tel un bateau ivre dérivant dans l’ouragan de mon ignorance.

Voilà bien ma peine. 

 

Aujourd’hui la solitude est ma compagne, alors je revois ma vie,

Des souvenirs parfois m’accompagnent, mais j’ai tant d’oublis.  

Où es-tu ma reine ?

 

Tu es partie ailleurs, cachée bien loin, aux confins de l’univers.

Je te chercherai encore et toujours, dans mon triste imaginaire

Sans toi la mort est vaine. 

 

 

 

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